The following is Martin Richet’s translation of “Magazines,” the first prose poem in Opera—Works (1975); it appears in the first issue of his handsomely produced translation journal Jongler (ordering information below). It does not address the question of whiteness, which has been preoccupying us, but does address feeling states around the possibility of being a poet.
Les Revues
Tu es dans un bâtiment puis à l’extérieur. À seize kilomètres de là, tu le visualises à peine — tu vois le sol depuis le ciel au ralenti. En même temps tu sens l’hélicoptère qui s’enfonce dans la rue. L’avion fend un nuage.
Le simultané comme attribut du non ressenti. Le littéral comme attribut du ressenti. Un simple intérêt littéral pour la diversité du monde et les implications des choses.
Un abonnement à une revue que l’on considère vaguement divertissante et complètement dispensable. Un carnet de correspondance — une bénédiction — un baiser mérité. L’horticulture variégée vue à la lumière ambiante. Les petites boîtes de plantes, les pots en céramique, les tiges vertes coupées, des tâches simples.
La gestion compliquée des tâches simples. Tu t’abonnes à une revue, la revue arrive, tu y jettes un oeil et tu t’inquiètes.
Les revues, c’est possible ?
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